Vous avez décidé de souscrire à des parts de SCPI, sachez que vous pouvez le faire de différentes manières : en cash, à crédit ou via un contrat d’assurance-vie. L’achat à crédit est relativement rentable en ce sens que les organismes de financement proposent des solutions de remboursement sur mesure.
Les banques proposent généralement un faible taux d’emprunt. De plus, les intérêts peuvent être déduits des dividendes versés par les SCPI. Ceci tout au long de la détention des parts jusqu’au remboursement du prêt. Pour information, les SCPI sont des placements à long terme, dont la durée de conservation conseillée est de 10 à 15 ans en moyenne.
Attention toutefois au délai de jouissance par rapport aux intérêts de l’emprunt. Le délai de jouissance est la période entre la souscription à la SCPI et le moment où le souscripteur commence à percevoir les revenus locatifs. Il est important de noter que ce délai varie également d’un gestionnaire et d’une SCPI à l’autre : il peut être d’un mois à cinq mois.
Certaines banques proposent plusieurs types de prêt, celui à la consommation affectée ou le prêt immobilier classique, en fonction du montant de la souscription. Cependant, la plupart d’entre elles ne financent que des SCPI qui sont logées dans leur établissement. Il est pourtant recommandé de choisir sa SCPI par rapport à son profil d’investisseur ainsi qu’en fonction de ses objectifs et non des avantages relatifs au coût de son acquisition. De plus, les SCPI proposées par les banques ne sont pas toujours les mieux notées dans le classement publié.
Comme cité plus haut, il est avantageux de souscrire à une SCPI par le biais d’une assurance-vie. Ce sont les dividendes qui en sont issus qui seront versés dans le contrat. Les principaux avantages : profiter de la rentabilité attractive des SCPI et bénéficier des atouts fiscaux rattachés à l’assurance-vie.