Vous souhaitez diversifier votre portefeuille de patrimoine et comptez investir dans des actifs financiers, tels que les fonds d’investissement auprès des PME ? Le FIP ou fonds d’investissement de proximité est fait pour vous. Découvrons les grandes lignes relatives à l’investissement de ce véhicule de placement à haut rendement.
La structure d’un FIP
Le FIP est constitué de titres et de placements. Il peut s’agir d’obligations et d’actions à hauteur de 40% ou moins, et de parts de SARL à hauteur de 60% ou plus.
Ce placement est réalisé par l’investisseur auprès d’une PME non cotée et implantée dans un pays membre de l’UE. Ladite PME peut également être située en Islande ou en Norvège. De plus, son chiffre d’affaires doit être inférieur à un certain montant. D’autres critères d’éligibilité entrent aussi en compte.
Quel avantage d’investir en FIP ?
En plaçant un IFP dans son portefeuille de patrimoine, l’investisseur profite des avantages suivants :
- il réduit son impôt sur le revenu. La carotte fiscale permet une défiscalisation à hauteur de 22% des versements réalisés. Ceci, tout en tenant compte d’un certain plafonnement et ce, par rapport à la situation familiale de l’investisseur. Par ailleurs, notons que la réduction de l’IFI n’a pas lieu d’être puisqu’il ne s’agit pas d’un produit d’investissement immobilier.
- l’investisseur jouit d’un rendement élevé, qui est toutefois assorti à des risques de perte en capital.
- il mutualise les risques grâce à la diversification de son portefeuille de patrimoine
La durée de l’investissement
La sortie du fonds n’est toutefois autorisée qu’au bout de cinq ans de détention de l’actif. Une sortie anticipée annule les avantages fiscaux accordés. Bien entendu, l’investisseur pourra continuer à faire fructifier son placement au-delà des cinq ans règlementaires.
Pour en savoir plus sur les caractéristiques du FIP, rendez-vous sur le site euodia.fr.